Athlète du mois de Février 2018 : Matis Bondurand !

Ce mois ci le choix est plus que logique, impressionnant dans la neige, la boue ou sur les rochers il donné le ton, du haut de ses 18ans au milieu des cadors du Trail, avec 3 courses et 3 énormes performances, Matis Bondurand est logiquement l’athlète du Mois de Février, retrouvez son résumé toujours décalé et rempli d’humour :
« Alors que je m empiffrais, comme depuis une semaine, d’apéritifs, de fromages et de gâteaux en tous genres, j apprends hier au détour d’une sérieuse digestion, que j ai été élu, à l’unanimité par le boss, athlète du mois..

Nan, ca va peut être se voir quand même si je leur ressors la même soupe qu’en octobre… Pas facile d’être l’athlète de tous les mois de l’année.

Avant de te décrire ma vie aventureuse et et passionnante ( bien plus que la tienne !), je te débarrasse des détails sans intérêt, c est à dire de mes performances (qui n’en ont que le nom d’ailleurs) :

1er course 11e

2e course 3e

3e course 2e

Comme ça j’ai tout dit, tu peux arrêter de perdre ton temps et fermer vite cette page avant que ça ne dégénère… Tu restes ?
Tant pis pour toi.

Nonobstant, un peu de sérieux est de rigueur, me voilà donc parti pour vous compter mon beau mois de février.

Bon sang,  mais c est quoi ce style pompeux !  Tu peux pas nous faire un truc limpide pour une fois !?

Petit mois de février en terme de nombre de courses puisque je ne parviens pas à combler tous les trous, pauvre de moi, et je n épingle que 3 dossards sur 4 week-end.  Même à cloche pied, le coach ferait mieux…

Premier dossard justement épinglé de force au Trail Givré de Montanay. Ca sonne Américain, le coach me promet « un petit week-end sympa sans trop de dénivelé ».. j’y cours !  Une partie de la promesse n’a pas été tenue, je vous laisse deviner laquelle…

En même temps, il suffisait de jeter un œil à la carte (et à la Météo) pour voir que le week-end allait mal tourner.. Montanay !? Tu sais pas ou c’est ? Bah c est un p’tit gymnase très charmant bloqué entre les monts du lyonnais et l’autoroute.

L’avantage c’est qu’y a rien à voir, ce qui motive à courir vite pour rentrer au bercail.

Pour être honnête, un beau moment de partage en équipe et une arrivée main dans la main avec Edouard Laudier… mais naan je déconne ! Jte lui ai mis un sprint bien vicieux à Mister Muscle, on sait jamais , des fois qu’y ait un demi point Itra de plus à gratter à l’arrivée.

Suite à cette orgie de chaleur, je pouvais sereinement participer au Snow Trail Salomon, dans la froide vallée de l’Ubaye.

Scénario bien rodé, Maxime Sauve met tous les coureurs Salomon en sur-régime dès le début, ce qui me permet de revenir sur l’un d’entre eux, la fleur au s-lab, au pied de la montée. J’hésite même à le doubler devant son manager en bord de piste, de peur d’une part de le faire licencier et de l autre d’être moi-même recruté dans cette équipe, qui, disons le clairement, ne mérite plus d’exister depuis la sortie des S-pantoufles, aussi appelées le plus sérieusement du monde, les pantoufles de récupération.

Bref, ces petites courses n’étaient que passe-temps avant LE vrai déplacement, aux Canaries.

Bronzer les doigts de pieds en éventail et rater quelques jours de cours, ça ne se refuse pas. Là aussi, je tiens à dire que j ai légèrement été arnaqué par l agence de voyage (une certaine « Team Souffrance Endurance »)  au vu du temps « Montanyesque »  et de la course à faire obligatoirement pour « rentabiliser le voyage ».

3 jours à « farnienter » sur l’île, à se prélasser sur les plages et à manger sans arrêt… Je mange donc je suis…gros.

Bronzer sur la plage

Ouvrir des canettes de bière

User les semelles des tongs

Faire du gras

Faire le kéké en Marcel

Explorer la montagne en voiture

Ruiner totalement la période d’affûtage.

Si tu lis les majuscules de haut en bas, t’auras peut être deviné l’activité principale du séjour..

Le bonheur quoi.

Mais qu’est ce que c est chiant le bonheur ! Alors qu’une bonne cuite sportive c’est tellement mieux ! Pour ça, rien de mieux que 30 km de descente dans un champs de caillasses, du sommet de la montagne jusqu’à la mer (enfin quelque chose qui a du sens dans la course à pied ) pour vite mettre fin à la douleur que tu as choisie de t’infliger.

En parcours, quelques pauses forcées ( pray for Matis’bide)  afin de mettre au monde les enfants des copieux kebabs ingurgités les jours précédents me font perdre la tête de course.

Mais aucun regret parce que, bordel, de la création à l’accouchement, qu’est ce que c était bon !

J’crois que je t’ai tout dit, j’espère t’avoir assez parlé de moi, sans accorder trop d’importance aux autres. J’ai  fait de mon mieux  pour que mon esprit supérieur et ma locution divine soient accessibles à tous.

Tu l’auras remarqué, ce résumé ne sort que mi-mars car je suis débordé à cause de mes hautes études de STAPS. Ainsi mes fans et moi-même m’ont élu également athlète du mois du mars et je les en remercie du fond de l’ischio ! »
Du pur style Matis Bondurand, dont la plume s’est acérée au fil du temps tout comme il progresse dans les performances.
Chapeau jeune homme et continue comme ca !