Athlete du mois de Janvier : Matis Bondurand !!

Il est jeune, talentueux et a brillé partout où il est passé en ce mois de janvier, c’est donc très logiquement qu’il a été nommé athlète du mois de Janvier, petit résumé de Matis Bondurand, tout en humour, pour mieux découvrir le personnage :

« T’as été élu athlète du mois, ça serait sympa que tu nous fasses un petit résumé de tes courses et de tes objectifs ! »

« Mais qu’est ce que j’vais bien pouvoir raconter moi ? »

Janvier commence le Dimanche 6 à Miramas, aux départementaux de Cross. Premiers pas sur ce type de course dans ma jeune carrière de sportif du dimanche, et sur une distance si courte. 6km dans la foret de Cabasse. Départ à 20km/h comme il se doit, ça change des footings habituels avec les copains qui se transforment parfois en sieste et dégustation de saucisson).

La première place nous est confisquée dès le premier kilomètre par un coureur que l’on ne verra plus. Derrière, on se bat contre le vent en groupe, trop souvent derrière ma grande carcasse pour s’abriter. C’est surement cette mauvaise stratégie de ma part qui me fera craquer dans le dernier tour et arriver 5e, loin derrière les fétichistes des tours de piste.

S’en suit une semaine de vacances à la montagne chez mon grand père. Ce dernier ne comprend pas pourquoi je cours. « C est de la perte de temps ! ».

Une grosse semaine d’entrainement à enchainer les cols à bicyclette et les randos dans la poudreuse ne m’apporteront pas vraiment de réponse. Chacun perd son temps comme il veut..

Un cross à nouveau le 16 Janvier dans le Vaucluse. Les régionaux cette fois ci.

La leçon a été retenue, je reste au chaud pendant les trois quarts de la course puis essaye d’accélérer sur la fin avec les dernières forces que je n’ai pas.

Plutôt satisfait de la 6e place, qui me rassure quand à ma vitesse et me conforte dans ce que j’aime faire. Ne pas aller vite.

Le 29 Janvier à Cadolive, je vais enfin pouvoir courir mon premier trail. C’est décidemment le mois des inconnus. 25 kilomètres pour découvrir par moi-même le beau massif du Garlaban, après l’avoir tant rêvé dans les livres.

Au départ, je n’ai jamais eu tant envie de courir. Les premières foulées se font avec Nicolas, mon entraineur, aux alentours de la 30e place. 25 kilomètres, à la fois trop court pour gérer son effort et trop long pour être à fond dès le départ. Vu ma non expérience, mieux vaut pour moi ne pas prendre de risque. Le village traversé, nous abordons immédiatement les premiers chemins techniques avec des descentes à faire vaciller Kilian Jornet.

Les 15 premiers kilomètres ne sont que pur plaisir. Les monotraces plein de charme s’enchainent, laissant parfois l’occasion d’apercevoir la mer ou la Sainte-Victoire. Je n’essaye de suivre personne. Je laisse partir mes collègues du moment en montée car ils y courent pour la plupart, et tente de les rattraper lors des descentes. On peut même échanger quelques mots avec ces concurrents. C’est aussi ça le trail. Faire semblant d’être là pour faire une balade en groupe tout en se tapant dans le dos en se doublant pour prévenir l’autre que l’on est en forme.

Au kilomètre 15, on m’annonce aux alentours de 25e position, et les jambes commencent à rôtir sérieusement. J’essaye tout de même d’accélérer,« on n’est pas venu déguisé en feuilles de choux pour s’faire brouter l’cul par des lapins » comme dirait un grand coureur, poète à ses heures, et suis surpris de doubler tant de coureurs à l’arrêt dans les descentes.

J’ai mal partout sur la fin du parcours. Je vous évite les jérémiades du coureur en souffrance qui s’en veut de s’être mis lui-même dans un tel état. J’arrive finalement en 6e position après 2h29 de course. Un ultra trail pour moi !

Le coach arrive peu après et mon résultat est pour nous deux une joie de voir que l’entrainement mis en place commence à marcher, ou à courir plutôt !

Place à la récupération et aux prochaines courses, une quinzaine au total, avec entre autres le Snow trail salomon et quelques manches du Challenge des trails de Provence. En clair, de nouveaux objectifs pour prouver à on ne sait pas qui que l’on est capable de faire on ne sait pas quoi.

Mais bien sur il n’y a pas que les courses dans la vie. Il y a aussi les entrainements. Au boulot !

Je tiens à remercier pour clore ce résumé égoïste et peu intéressant, mon entraineur et ami Nicolas Delmi-Deyrmendjian, qui m’a pris sous son aile depuis quelques mois en m’accordant beaucoup de son temps car il croit bien plus que moi,  en mes capacités de futur coureur des bois.  »

Souhaitons lui beaucoup d’autres résultats aussi brillants et plus encore pour la suite !!!

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